Ce voyage au paradis commence par un rêve, une utopie, une espérance, une pensée furtive. Le fameux « Ah, si un jour je pouvais … » tout ce que l’on aime à imaginer dans nos rêves les plus fous, les plus inaccessibles.
Pour moi, ce doux rêve fou s’incarnait en « Ah si un jour je pouvais voir Ji Chang Wook », voir cet ange en réel, voir de mes propres yeux cette silhouette si gracieuse et envoutante, entendre de mes propres oreilles le son si chaleureux et particulier de sa voix, être dans le même pays que lui, le même fuseau horaire, la même ville, le même quartier, la même salle de spectacle …
Et puis vient ce jour où, grâce à l’association Ji Chang Wook France, j’apprends qu’il se produira lors d’un fan meeting à Tokyo pour Noël. Nous sommes au mois de mai, Tokyo c’est loin, comment acheter des places ?
Mon fils qui vit à Tokyo m’indique que des places seront disponibles et se propose de m’offrir ce spectacle pour Noël !
Le fameux « Ah si je pouvais… » commence à s’orienter vers un « Et si c’était faisable ? »
Il faut trouver un vol, trouver un hôtel, se renseigner sur les tarifs et mettre de l’argent de côté !
Je fais la fourmi tout l’été, réserve mon vol, mon petit Airbnb. Je ne sais toujours pas si j’aurais une place pour le Fan meeting, mais je me rassure en me disant que dans le cas contraire, j’essaierai de l’apercevoir de loin, rien que cette perspective m’enchante et le fait de passer Noël avec mon « Adeul » me ravi.
Etant membre de l'association JCW France, je fais connaitre mon envie de participer au Fan meeting, et je suis tout de suite contactée et mise en relation avec Isabelle et Martine qui ont également prévu de se rendre au fan meeting et suis très heureuse à l’idée de pouvoir partager avec elles, cette expérience qui s’annonce hors du commun.
La bonne nouvelle arrive enfin, mon fils « adeula » a réussi à me réserver une place, le rêve commence à prendre sérieusement forme !
Nous ne voyageons pas sur le même vol Martine Isabelle et moi, j’arrive donc deux jours avant à Tokyo. Mon vol se pose le matin à l’aéroport d’Haneda il fait un temps magnifique et lors de la descente on aperçoit très bien le mont Fuji, majestueux sous le soleil. C’est un bon présage !
Je prends le métro et me rend à mon hôtel qui ressemble plus à une auberge de jeunesse avec ses espaces communs !
Ma chambre est minuscule (normal nous sommes à Tokyo) mais l’accueil est chaleureux et la propreté des lieux irréprochable.
Une douche et me voilà partie en repérage dans le quartier coréen de Tokyo : « Ōkubo ».
Ici on vit la K-pop jusque dans les restaurants et je repère le fameux « César café » dédié à notre cher Ji Chang Wook. Nous avons prévu de nous y rendre avec la délégation JCW France.
La rue de Tsutsuji-Dori regorge de boutiques K-pop et cosmétiques coréens. Le paradis des fans de K dramas !
Je visite une par une les boutiques où le son des BTS ou autre BLACK PINK resonne et enrobe un univers de photos, posters, cartes, mugs, magnets, calendriers, portes clefs, blocs notes, photos book… à l’effigie des stars coréennes de K-pop et K-drama.
Ils sont tous là, mais pour moi il n’y en a qu’un, mon idole, mon ange, ma star à moi, Ji Chang Wook, et je remplis mes petits paniers de ces objets fétiches presque gagnés comme des trophées.
Ici, avec l’aide d’un taux de change favorable et sans frais de port, ils ne coutent vraiment pas cher.
Je termine ma journée shopping dans un restaurant coréen ou je me régale d’un bibimbap et de kimchi.
Avec une certaine fierté j’échange mes premiers mots en coréens
« Gamsahamnida » et « Anyongaseyo » qui amusent avec bienveillance mes interlocuteurs.
La gentillesse des personnels me touche, je suis dans un K-drama !
Fatigue, décalage horaire, je rentre à l’hôtel sans oublier de passer au « Kombini » petite épicerie ouverte 24/7/365 à l’image du « dépanneur » de Dae Hyeon dans « la débutante de la ruelle ».
Le lendemain matin lundi 23 décembre, je profite du temps magnifique, froid sec et ensoleillé en compagnie de mon fils, nous grignotons des originis (petits sandwichs de riz triangulaires et entourés de feuilles d’algue fourrés au thon ou œufs de poisson)
accompagné de matcha, puis vient le temps de me rendre à l’aéroport pour y accueillir Isabelle et Martine.
Nous ne nous connaissons pas visuellement, mais avons beaucoup échangé par messages afin de préparer, dans les moindres détails, ce voyage de rêve !
J’ai dans ma valise des petits drapeaux français prévus pour le fan meeting, nous convenons qu’un de ces petits drapeaux nous permettra de nous reconnaitre.
A Haneda, aéroport international de Tokyo c’est l’effervescence.
Des avions en provenance de New York, Singapour, Helsinki, Londres… débarquent leurs passagers qui sortent en flot constant le regard perdu, hésitant ou au contraire assuré et pressé.
J’aime y regarder des familles qui se retrouvent se serrent dans les bras, des enfants qui courent vers leur grands parents promesse de bisous baveux mais heureux.
L’aviation rapproche les hommes et pour Isabelle, Martine et moi, elle nous rapproche de notre idole, notre ange, notre passion !
Elles débarquent finalement, le sourire aux lèvres malgré les 14 heures de vol, et nous faisons connaissance, heureuses de nous retrouver.
Première interrogation : Ji Chang Wook est-il bien arrivé à Tokyo ?
Il s’est en effet posé vers 11h30 le matin même comme nous l’avions imaginé en ayant checké tous les vols du jour en provenance de Séoul.
Par respect pour lui je n’ai pas voulu venir plus tôt pour l’accueillir ou le voir, sachant qu’il serait déjà submergé de « fans », qui pour moi n’en n’ont que le nom, et je tolère mal ces moments volés à un être humain, que certes nous chérissons, mais qui a également le droit à sa liberté, la paix et l’intimité dans ses moments privés hors représentations professionnelles.
Nous voilà donc parties toutes les 3 pour regagner leur hôtel qui se trouve juste à quelques centaines de mètres du Tokyo Garden Theater où aura lieu le fan meeting dans moins de 48 heures. Nous nous mettons à rêver d’y croiser notre Ji Chang Wook dans le lobby imaginant qu’il soit logé dans ce même hôtel !
Nous repérons les lieux du Théâtre, l’atmosphère est particulière, il y a du Wookie dans l’air, pour notre plus grand bonheur.
Il se fait tard et je dois regagner mon hôtel, nous nous donnons rendez-vous à 8H00 le lendemain matin à Lazona Kawazaki, où à 12h00 est organisé un évènement promotionnel du CD Shiny trip avec Ji Chang Wook en personne.
L’évènement se déroulera en extérieur et en accès libre où seuls quelques chanceux pourront aller le saluer en fin de présentation.
Nous imaginons qu’il y aura foule et ne voulons pas manquer l’opportunité d’être bien placées.
8H00 le 24 décembre, nous voici sur place, il y a déjà une trentaine de personnes présentes et la logistique commence à installer le matériel, il fait froid, mais nous avons le cœur chaud, si tout se passe bien nous verrons Ji Chang Wook dans moins de 4 heures.
Mon rêve furtif, mon souhait inaccessible serait-il en train de devenir réalité ?
Il semble bien que la réponse soit oui à en voir la foule qui s’amplifie d’heure en heure !
Nous avons nos petits drapeaux français, les posters qu’Isabelle a confectionnés notés : « Ji Chang Wook, la France vous aime » nous portons des serre tête avec drapeau français, qui pourraient paraitre totalement ridicules en France hors soirée de victoire de coupe du monde de foot, mais qui au Japon passeraient presque inaperçus, mais les japonaises sont curieuses et nous sympathisons avec un petit groupe.
Elles sont stupéfaites que nous ayons fait le voyage depuis la France pour voir leur idole, notre idole. C’est aussi l’effet Ji Chang Wook, la passion qui rassemble sans frontières.
La place est bondée et nous avons réussi sans trop de difficulté, à force de patience et grâce à l’organisation japonaise, à nous poster aux premières loges derrière les barrières qui encerclent les places réservées.
Tic Tac, tic tac, tic tac…
Bang Chi-gu sont manager fait une apparition juste devant nous.
Tic-Tac, tic-tac, tic-tac ...
Puis des cris dans la foule sur la droite, il est là je le sens, il est là cela irradie, il est là je vais le voir, il est là je tremble… Un grand silence… et le voici qui apparait sur scène.
Je ne peux contenir mon émotion et des larmes de bonheur mouillent mon regard qui ne veut perdre un seul instant, une seule image de cette magie qui s’opère.
Il est là majestueux, princier, royal. C’est bien lui dans ce joli pull blanc de laine qui dessine ses magnifiques épaules, et ce pantalon fluide qui caresse ses longues jambes.
Le sourire, ce sourire et ce regard qui même si je me trouve à moins de cent mètres, me donne la sensation qu’il me regarde dans les yeux, qu’il nous regarde et d’une moue presque timide nous dit : « merci d’être là ». Sa voix, cette voix… elle m’enveloppe, je suis transportée, je suis ailleurs, je ne suis plus qu’émotion, cœur battant, je vis enfin ce rêve, cet espoir fou que je pensais irréalisable, je le vis et je vibre !
Puis il se présente en japonais : « Konnichiwa, watashi wa Ji Chan’uku desu ».
Il est magnifique, il irradie ! Son aura est palpable tant sa présence est forte et intense.
Il enchaine sur sa première chanson « Stary Night Driver » l’ambiance devient festive, nous chantons ensembles ! Je chante en réel avec Ji Chang Wook ! Je partage avec lui cette chanson que je chante habituellement seule dans ma voiture en pensant à lui…
Puis c’est l’interview, je ne comprends ni le coréen, ni le japonais, mais entendre sa voix,
cette voix si particulière, si douce et apaisante, ses intonations coréennes, ses petits rires et ses mimiques. Même si je ne comprends un seul mot des échanges, je me régale de le regarder de l’écouter, le temps est suspendu, je suis hypnotisée.
Puis c’est le deuxième titre Shiny trip, magnifique, entrainant, il se fait plaisir en chantant, ça se voit et ça s’entend. Enfin vient le moment où les quelques « happy few » passent chacun leur tour le saluer et lui serrer la main. Il aura pour chacun d’eux une parole gentille, un doux regard, tantôt un rire, tantôt ses deux mains entourent chaleureusement celle d’une fan, et ce grand éclat de rire quand un fan se présentera tout déguisé en gros nounours orange !
Ji Chang Wook reste un grand enfant au cœur joyeux !
C’est déjà la fin et je ne cesse de me remémorer toutes ces belles images, cette gratitude affichée envers ses fans, cette délicatesse dans le geste, sa façon si particulière de se déplacer comme un ange survolant le sol ! J’ai la tête dans les étoiles et le cœur rempli d’amour fraternel.
Un autre beau moment m’attend, passer le réveillon de Noël avec mon fils ! Décidément le Noel 2024 sera à marquer d’une pierre blanche…
Le lendemain matin c’est Noël, nous sommes le 25 décembre, c’est Noël dans le monde, mais c’est surtout le D Day à Tokyo.
Ce jour tant attendu, tant espéré tant rêver. Je ne peux assister qu’au Fan meeting de 14h car je reprends l’avion pour Paris le soir même, mais je suis déjà si heureuse, si reconnaissante d’être là.
Je pense à vous fans françaises, avec cette envie de tout partager avec vous, cette envie que vous fusses ici avec nous, pour pouvoir en un regard comprendre nos émotions nos ressentis et partager notre passion commune pour Ji Chang Wook.
Je me lève tôt, je dois d’abord déposer ma valise à l’aéroport puis repartir au Tokyo Garden Theater, soit plus de 2h30 de transport…
Les filles y seront à partir de 9h00 pour la vente des goodies et surtout nous sommes impatientes de découvrir la magnifique présentation de ballons que l’association « Ji Chang Wook France » a faite réaliser à Tokyo.
J’arrive vers 10h00 et déjà une file d’attente d’environ 200 mètres s’étend. C’est à cela que l’on mesure l’envergeure de l’aura de Ji Chang Wook !
Nous ne sommes pas les seules à l’aimer, même si chacune de nous entretient une relation particulière et unique avec lui.
Encore une fois tout est bien organisé. Dans le flux de la foule très calme, je croise Isabelle qui refait la queue pour la deuxième fois ; j’admire sa ténacité et sa détermination sans faille, son optimisme et sa joie d’être là.
Enfin je pénètre dans le Hall. Vite, trouver notre composition de ballons.
Quelle fierté ! Elle est magnifique, et il n’est pas chauvin de dire qu’elle est
l’une des plus belle !
Face à chaque personne qui la photographie, j’ai envie de dire, « C’est nous, c’est la France, c’est Ji Chang Wook France ! »
Je sais que Wookie verra cette présentation, je sais qu’il saura que des fans françaises étaient dans la salle du fan meeting et je suis FIERE de nous !
Je suis placée très loin de la scène au 4eme balcon, mais cela n’entame en rien ma pleine conscience du bonheur de vivre mon rêve.
Enfin 14h00, Ji Chang Wook n’est pas en retard, c’est cela aussi le respect d’un artiste pour son public. Il salut ses fans, avec un large sourire, tout intimidé par cet amour qu’il reçoit en masse.
On le sent touché, ému.
Comme sur ses plus belles photos, il est magnifique, magnétique, angélique.
Entendre sa voix en direct, cette voix si chaude me procure un moment de plénitude ineffable. Les écrans géants reflètent son image, celle d’un ange.
Le spectacle est fantastique, la mise en scène, simple mais efficace. Je ne comprends malheureusement pas un mot des échanges et des jeux qui font beaucoup rire mes cospectatrices japonaises.
Parfois lui aussi part d’un grand éclat de rire, cet éclat de rire franc et cristallin que nous connaissons tous !
Il a toujours son Tumbler crème à stickers, avec les petites étoiles brillantes et un sticker de Pikachu ! (Il a d’ailleurs expliqué lors d’une interview récemment, qu’il avait acheté la collection complète des autocollants pokémon, afin de les coller partout en guise de rébellion, ne comprenant pas pourquoi certaines personnes achetaient des autocollants pour les collectionner et non pour les utiliser et les coller !)
Il est heureux d’être là, heureux avec nous, et nous partageons tous à l’unisson ce bonheur réciproque.
Il chante plusieurs chansons, les chansons japonaises comme the Wind of spring, boku ga ita koto, thank you for being here …
Puis vient le temps d’une courte pause lors de laquelle le présentateur nous fait réaliser un avion en papier avec les feuilles vertes et rouges distribuées à l’entrée.
Un véritable cours d’origami !
Une dizaine de minutes passent, le présentateur reprend le micro, et je vois mes voisines de sièges remuer, regarder partout autour d’elles et se lever, je comprends qu’il va passer nous voir.
J’ai juste le temps de me lever quand soudain surgit par une petite porte Ji Chang Wook !
Il est là, juste devant moi, à moins de deux mètres, il nous salut, il est majestueux.
Mon cœur bat à tout rompre, je suis sûre qu’il l’entend, je croise très furtivement son regard, Et cette image, ce regard, est définitivement tatouée dans mon cœur et mon âme. Il est somptueux majestueux, il a revêtu un magnifique costume de lin blanc, encore une foi, il ressemble à un ange. Il est grand avec de longues jambes et une magnifique carrure.
Il se déplace avec grâce, et parcours tous les 3 balcons, s’arrêtant à certains endroits pour saluer certains fans.
On sent sa reconnaissance et sa joie du partage. Je suis heureuse !
Il reprend par quelques chansons entrecoupées d’interviews puis vient le final avec la chanson Shiny trip la salle chante à tue-tête, il nous tend le micro pour l’accompagner c’est magnifique !
Un écran caché nous donne le décompte pour lancer nos avions et Wookie, pour qui c’était une surprise, regarde ces milliers de petits avions comme des milliers de messages d’amour volant vers lui, avec un regard d’enfant !
Il est amusé et nous renvoie quelques avions.
Vidéo publié sur le compte IG @jazzsungjin
Il nous salut, nous re salut, tout le monde est debout, puis disparait...
Chapeau Monsieur Ji, je sais pourquoi je vous chéris, je sais pourquoi je suis une fan inconditionnelle !
Le vol retour est passé en un éclair, je me suis endormie sur mon siège des rêves plein les yeux, de l’amour plein le cœur avec la ferme détermination d’être là à nouveau l’année prochaine.
Magnifique, que dire de plus ? un temps suspendu ? des instants de bonheur ? de l'amour partagé ?
Merci infiniment Valérie, pour ce partage, mon coeur était à l'unisson, vibrant au rythme de tes intenses émotions.
Ton témoignage, magnifique, exaltant, mon cœur palpite. Certaine que si tu avais pu inventer des adjectifs pour décrire ton émotion, tu l'aurais fait. Touché par le moment où tu as croisé son regard, ce moment qui restera gravé. Je te confirme, presque 1 an depuis Milan, pourtant, quand je ferme les yeux, je revois, ressens exactement la même émotion. Son regard, un regard furtif, mais gravé dans ma mémoire.
Merci pour ton partage qui permets certainement à d'autres reveuses de continuer à espérer, et si........
Tu nous fais bien revivre ces instants magiques Valérie! Un Noël inoubliable, tellement d'émotion de pouvoir être là. Des moments gravés à jamais dans nos cœurs💙.
Merci encore pour ce beau témoignage et émouvant je viens à nouveau de relire tes écrits je le trouve tellement magnifique c’est vraiment un peu de nous avec toi à la rencontres de notre chouchou. J’espère pouvoir réaliser se rêve aussi pour décembre 2025 pour son prochain fan meeting 🙏🏽.
Merci Valérie 🙏🏽🫶🥰🇫🇷
Merci Valérie pour ce partage. Que du bonheur à lire !
Je peux comprendre ce que tu ressens, je suis très heureuse pour toi et en même temps je suis un peu jalouse car j'aurais aimé être à ta place, ou plutôt à tes côtés. J'espère que l'an prochain je pourrai être à ta place et faire partager mon bonheur. Allez, j'y crois ...