[Paroles de Fans] Claudine

Depuis maintenant plus d’un an je regarde pratiquement exclusivement des kdramas. J’ai commencé en février 2023 par lassitude de l’offre internationale sur Netflix. Je n’ai pas de souvenir précis mais c’est la découverte d’un nouveau pays qui a éveillé mon intérêt et absolument pas les acteurs ni les actrices, sauf  Song Hey Kyo dans The Glory, que je n’ai pas aimée du tout lol ! Je regardais encore les dramas en français.

Mon premier crush fut pour Hyun Bin dans Crash Landing et c’est à cause de lui que j’ai dû passer à la VO pour continuer à regarder ses dramas. En avril j’ai eu la bonne idée de regarder Healer… oh la la ! Qu’est ce qui m’arrivait ? j’ai enchainé sur The K2… et moi qui n’avait jamais regardé quoique ce soit sur mon téléphone ni mon ordi, j’ai commencé à cause de ce garçon si spécial, Ji Chang Wook !

La logique a voulu que j’enchaine avec tout ce qu’il était possible de regarder avec lui. Quand j’étais encore une jeune ado je m’étais intéressée à un ou deux acteurs mais jamais de ma vie d’adulte je n’avais été ainsi fascinée ainsi !

Un peu plus d’un an plus tard, après avoir regardé Healer 3 fois (la dernière fois en juillet dernier) 2 fois The K2 , 2 fois If you wish on me et 133 films/ kdramas  plus loin je ne peux que constater que je n’arrive à trouver aucun autre acteur coréen qui m’envoûte, me captive,  m’éblouie et m’ébahit comme lui. Oui, il peut tout jouer et très bien, il nous fait rire, il nous fait pleurer. Oui, on sait qu’il est très beau, qu’il a un charme incroyable, un sourire ravageur… mais cela suffit-il à expliquer ce qui nous plait tant chez lui ? Il a une façon de bouger, des attitudes si particulières et uniques que j’essaie de repérer au fil des dramas (et aussi des émissions, fansigns etc…) et qui peut-être expliquent ce mystère.  Il est… magique !

Et quand on essaie d’en savoir plus sur l’homme on découvre qu’il a dû lutter pour être là où il est - je sais qu’il n’est pas le seul acteur à avoir connu une jeunesse difficile -  qu’il est fidèle à ses amis, qu’il est un bon fils et qu’il est généreux. Je me dis qu’il aurait pu être un gendre parfait, mais ma fille (qui a son âge) n’est pas intéressée... ☹ !

Mais ça ne s’arrête pas là. Il m’est arrivé quelque chose de bizarre pendant mes vacances, le 20 juillet très exactement.  Je venais donc de terminer le 3ème visionnage de Healer, découvrant à chaque fois de nouvelles facettes du drama et de notre acteur et nous faisions étape Millau. Depuis toujours j’ai un intérêt particulier pour les ponts… donc nous voici en partance pour le sud et pour la première fois je passe sur le viaduc que j’admire depuis toujours. Et là, en découvrant cette merveille un sentiment s’est élevé en moi…  Exactement le même sentiment d’admiration mais aussi de sérénité, de plénitude, de complétude dirais-je qui m’envahit face à Ji Chang Wook.

Serais-le le syndrome de Stendhal ?  « J’étais arrivé à ce point d’émotion où se rencontrent les sensations célestes données par les Beaux-Arts et les sentiments passionnés. En sortant de Santa Croce, j’avais un battement de cœur, la vie était épuisée chez moi, je marchais avec la crainte de tomber. »

— Rome, Naples et Florence, par Stendhal,  éditions Delaunay, Paris - 1826, tome II, p. 102

Stendhal n’a rien fait pour s’en prémunir puisque, s’asseyant sur un banc de la place, il lut un poème pour se remettre, et vit que ses visions empiraient à la lecture de cette somme de culture ambiante dans les lieux : il fut épris et malade à la fois de tant de profusion.

Tout comme je suis prête à voir et revoir sans fin les dramas avec Chang Wook 😊

Et je voudrais aussi le remercier d’avoir ainsi ouvert les portes de mon esprit et de mon cœur à son incroyable pays : la Corée !

Claudine